Difficile de décrocher dans une société qui va de plus en plus vite. Prendre des pauses est pourtant indispensable sur les plans physique et cognitif. À condition toutefois de ne pas en faire une nouvelle injonction stressante. Cet article est paru dans la nouvelle formule deSanté Magazine (n° 566, février 2023). À découvrir en kiosque ou en ligne.
Un grand merci pour leurs témoignages et leurs expertises à :
Steven Laureys neuroscientifique et notamment auteur de Cerveaugraphie (Hachette Pratique, 2022)
Pour Ça m’intéresse – Histoire, j’ai remonté le temps jusqu’aux premières traces d’expériences scientifiques sur des êtres humains : de la trépanation des migraineux, dans la préhistoire, jusqu’à la naissance de bébés génétiquement modifiés en Chine, en 2018, en passant par les débats sur la vivisection dans l’Antiquité et les horreurs de la Seconde guerre mondiale.
Le dernier dossier de Sciences Humaines (n° 347, mai 2022) que j’ai dirigé est consacré au télétravail. À découvrir en kiosque ou en ligne !
Il n’y aura pas de retour en arrière. Après deux ans de télétravail imposé, des millions de Françaises et de Français ne souhaitent pas revenir chaque jour au bureau, sans pour autant plaider pour la généralisation du travail à domicile. Entre présentiel et distanciel, un nouveau modèle est en train de voir le jour.
Cette reconfiguration questionne plus généralement l’équilibre souhaité entre la vie privée – personnelle, familiale, sociale… – et les activités professionnelles, qu’il s’agisse de la gestion de carrière ou des moments que l’on veut passer entre collègues.
10 bonnes raisons de découvrir le dossier que j'ai dirigé sur le télétravail pour Sciences Humaines ⤵️ https://t.co/u9gKg0XyCq
Officiellement, plus de cinq millions de personnes seraient décédées du covid entre les mois de novembre 2019 et 2021. Mais le bilan réel serait de 12 à 22 millions de morts, d’après de nouvelles estimations mises en lumière mi-janvier par la revue Nature. Pour cause, les relevés statistiques ne sont pas aussi précis d’un pays à l’autre.
La Chine est par exemple soupçonnée d’avoir minimisé son bilan en déclarant seulement 5 000 morts du covid en deux ans, pour une population de 1,4 milliard d’habitants. Des évènements graves, comme un conflit armé ou une catastrophe naturelle, peuvent aussi biaiser les statistiques : la guerre de 2020 au Haut-Karabagh aurait ainsi occulté des milliers de décès dus à l’épidémie.
Les éditions Sciences Humaines publient un petit ouvrage que j’ai coordonné sur l’autisme, à découvrir (et à commander 😉) ici. Bonne lecture !
Tout le monde a une idée de ce qu’est l’autisme, mais personne ne pense à la même chose. Les uns imaginent des enfants prostrés, incapables de communiquer et risquant de se taper la tête contre les murs. D’autres songent à des génies hors normes, un peu geeks et parfois artistes, maladroits en société mais d’autant plus subversifs. Entre ces deux extrêmes – largement fantasmés –, chacun pioche des traits supposés typiques dans une palette presque infinie de comportements, symptômes et dispositions cognitives.
Mais en réalité, en dépit de tendances communes, la diversité des formes d’autisme n’est pas loin d’épouser celle des individus, des personnalités ou encore des profils sociaux… Comment, dès lors, retracer l’histoire de l’autisme ? Peut-on identifier ses causes ou encore faire un état des lieux des prises en charge les plus prometteuses ? De l’« idiotie » aux « troubles du spectre de l’autisme », en passant par « l’autisme de Kanner » et « le syndrome d’Asperger », cette notion s’est beaucoup affinée depuis le XIXe siècle. Elle semble désormais ne pouvoir être comprise qu’à travers une approche elle-même diversifiée et multidisciplinaire, puisant tant dans les sciences humaines et sociales que dans la médecine et les sciences naturelles, et prenant en compte une multiplicité de facteurs possibles.
En toile de fond, à l’heure où de nombreux chercheurs dénoncent une tendance au surdiagnostic depuis les années 1980, la question demeure de savoir si ce que l’on désigne comme « autisme » relève toujours d’un même trouble, et si cette notion ne recouvre pas des réalités qui seront amenées à être encore mieux discernées à l’avenir.
Ça m’intéresse Santé & bien-êtrefait peau neuve et s’ouvre d’avantage à la philosophie.
Pour cette nouvelle formule (n° 17, mars – mai 2021), j’ai eu le plaisir de faire un petit article sur les projets : comment prévoir quoi que ce soit dans l’incertitude ? Éléments de réponse à la lumière des philosophes Aristote, Heidegger ou encore Michael Bratman.
Un grand merci au philosophe Mikaël Cozic pour ses éclairages sur la « théorie de la décision ». Il s’apprête à publier aux éd. Matériologiques l’une des premières grandes introductions philosophiques en français sur ce sujet. On a hâte de la lire !
Cette nouvelle approche thérapeutique de la rééducation est aujourd’hui utilisée pour renforcer la mémoire ou encore la concentration des enfants hyperactifs, des patients atteints d’Alzheimer, des victimes d’AVC, etc. On fait le point dans Version Fémina (n° 985, semaine du 15 au 21 février) avec Magali Seassau, docteure en neurosciences et directrice opérationnelle du centre médical CogCharonne, à Paris.