La discrimination positive existe depuis des décennies. Mais elle s’impose plus difficilement en France qu’ailleurs.
Au moins 40 % de femmes dans les conseils d’administration des grandes entreprises : c’est l’un des objectifs fixés par le gouvernement à travers la loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, adoptée en juillet dernier. « Est-ce de la discrimination positive ? Oui, et je l’assume ! », tranchait Najat Vallaud-Belkacem, qui portait le projet en tant que ministre aux Droits des femmes. Or, deux tiers des Français sont contre, selon un récent sondage. Politiquement, les partisans d’un « universalisme républicain » dénoncent un outil contre-productif et même… « inégalitaire » ! Il instaurerait un régime préférentiel pour une partie de la population.
« Un problème de catégories »
Pourtant, la loi semble s’inscr [ lire la suite… ]
Cet article est paru dans Sciences Humaines (n° 267, février 2015). Pour continuer la lecture, cliquez ici.