Les généticiens pourraient éliminer des maladies rares chez les enfants à naître, et même les éradiquer pour toute leur descendance. Mais de nombreux scientifiques appellent à la prudence et préconisent la tenue d’un moratoire avant d’aller plus loin. Où est le problème ?
Cette enquête est parue dans Version Femina (n° 698, semaine du 17 au 23 août 2015). Un grand merci, pour leurs témoignages et analyses, à Juliette Dieusaert, présidente de l’Association française de l’ataxie de de Friedreich (AFAF), Pierre Le Coz, philosophe spécialiste de l’éthique, et Emmanuelle Rial-Sebbag, spécialiste de bioéthique et chargée de recherche à l’Inserm.