L’intervention militaire au Nord Mali paraît imminente. La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) finalise d’ici à lundi le plan de déploiement d’une force militaire, dans le cadre d’une « conférence finale de préparation », selon l’expression du commissaire chargé des affaires politiques à la Cédéao, Salamatu Hussaini Suleiman.
L’objectif de cette réunion : « Peaufiner davantage le concept stratégique […] et préparer le terrain pour le déploiement dès réception d’un mandat de l’ONU. » La Cédéao se tient prête à envoyer une force de 3 300 hommes pour aider l’armée malienne, a indiqué Mme Suleiman devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Jusqu’à présent, celui-ci ne lui a pas donné de mandat, attendant de voir comment évoluait la situation du pays. Lire la suite →
Parallèle à la conférence Rio+20, consacrée au développement durable et à l’économie verte, le sommet des peuples revalorise les croyances indiennes dédiées à la nature.
« Ils ne comprennent pas que nous vivons sur la même terre, déplore une jeune indienne aztèque. C’est notre responsabilité de faire quelque chose de bien pour la terre, pour toutes les belles choses qu’elle nous apporte. » La scène se déroule au sommet des peuples, en marge de la conférence de l’ONU sur le développement durable « Rio+20 », du 17 au 23 juin au Brésil. Cette contre-manifestation rassemble quelque 200 organisations écologistes et mouvements sociaux hostiles à ce qu’ils appellent le « capitalisme vert ». Ils considèrent que les Nations Unies manquent d’ambition en matière d’environnement.
L’initiative a séduit des Indiens venus de tout le pays. Guaranis, Tikunas, Tukanos, Gavioes… Quelque vingt ethnies sont rassemblées. La plupart sont adeptes du Candomblé, une religion afro-brésilienne qui mêle le catholicisme, des rites indigènes et des croyances africaines. Elle se fonde notamment sur l’idée que la nature a une âme. « Les éléments qui forment la planète sont la base du Candomblé : terre, air, eau et feu… », explique à l’AFP Renato de Obaluayê, prêtre de cette religion.
Rassemblés dans le parc Flamengo de Rio, la veille du sommet, ils allument un feu pour attirer les bons esprits, comme pour inaugurer une nouvelle ère. « Pour nous, le feu sacré signifie la lumière qui vient éclairer le nouveau chemin, explique Marcos Terena, membre du comité intertribal. Lire la suite →