À l’heure où beaucoup doutent de tout et n’importe quoi, des spécialistes proposent des outils pour nous apprendre à faire le tri dans ce que nous lisons. Car remettre en question une information “officielle” n’est pas le problème, c’est même plutôt positif : une façon d’essayer de penser par soi-même… Seulement cela ne s’improvise pas ; c’est quelque chose qui s’apprend, qui se travaille et qui se perfectionne. Les maîtres en la matière sont les scientifiques et les philosophes sceptiques.
Cette enquête est parue dans Version Femina (n° 704, semaine du 28 septembre au 4 octobre 2015). Un grand merci aux spécialistes du doute qui ont bien voulu m’apporter leurs témoignages et analyses :
- Baptiste Bondu, philosophe et auteur d’une thèse sur le scepticisme : « Conflit des apparences et recherche du vrai : les principes épistémologiques du scepticisme de Sextus Empiricus » (2013)
- Jérôme Deiss, consultant spécialiste du web, notamment auteur de L’art de faire des recherches et de partager l’information (FYP)
- Alexandre Lacroix, journaliste et philosophe, notamment auteur de Comment vivre lorsqu’on ne croit en rien ? (Flammarion)
- Romy Sauvayre, sociologue spécialiste des croyances, notamment auteur de Croire à l’incroyable (PUF)
- Ainsi que le comité scientifique de l’événement culturel Science & You et les responsables de la formation “zététique et autodéfense intellectuelle”, consacrée à l’art du doute, à l’Université Stendhal-Grenoble 3.