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Socrate en images

Les bandes dessinées dédiées aux sciences humaines se multiplient depuis quelques années. Cette reconstitution historique consacrée à Socrate propose cependant une approche originale.

Ce n’est pas une biographie du maître de Platon, parfois considéré comme le fondateur de la philosophie. Ce n’est pas non plus une présentation simplifiée de ce que serait sa philosophie, d’autant qu’il professait n’en défendre aucune en particulier.

C’est une histoire inventée de toutes pièces, bien qu’elle repose sur des hypothèses crédibles et un contexte réaliste : trois ans après la mort de Socrate, ses proches et disciples reçoivent une mystérieuse invitation à un banquet clandestin. Se réunir ravive le souvenir de leur maître et ami.

Ils évoquent sa quête de sagesse, ses leçons de vie, mais aussi les moqueries dont il fut l’objet, et bien évidemment son injuste condamnation à mort.

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C’est l’histoire d’un philosophe au Grand Journal

Ex-chroniqueur au Grand Journal de Canal+, Ollivier Pourriol revient sur une année d’incompréhensions et de tensions entre deux univers qui semblent incompatibles. Difficile d’être “intelligent, mais pas trop” en access prime time.

Sur www.lyoncapitale.fr

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Un philosophe a-t-il sa place à la télévision ? Pas n’importe où, affirme Ollivier Pourriol, qui vient de publier un livre sur son expérience de chroniqueur au Grand Journal de Canal+. Agrégé de philosophie, il estime avoir échoué à se conformer au rôle d’“intello de service” de l’émission. Dès l’entretien d’embauche, c’est un dialogue de sourds : “Dans votre format, vous êtes sûr que ça peut entrer ? demande le philosophe. – Ça dépend de toi, répond le rédacteur en chef. Tu as envie d’y rentrer ?” Tout le problème est là : Ollivier Pourriol veut philosopher à la télévision, tandis que Canal+ veut “grand-journaliser”, pour ainsi dire, sa philosophie. Ça ne va pas marcher.

Il voulait faire du journalisme d’idées…

L’universitaire se bat pour obtenir une chronique d’une minute, alors qu’on lui demande d’arracher la parole sur le plateau, quitte à bousculer les invités : “Fais-les réagir. C’est tout ce qui compte.” L’oreillette lui inflige de cruels rappels à l’ordre. Ses interventions sont coupées au montage. Il n’a même pas le temps de lire les livres qu’il doit présenter en direct. Il suffit de les “respirer”, lui conseille un collègue, de regarder le début, la fin et la page 100 : “Quelqu’un qui arrive à la page 100, c’est qu’il a lu le livre.” C’est la désillusion. “Je voulais faire du journalisme d’idées à l’anglo-saxonne”, explique-t-il au journal Le Monde, à la manière de Malcom Gladwell dans le New Yorker. Il est plus souvent resté mutique sur le plateau. Lire la suite

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