La « querelle des images » ne date pas d’hier. Dès l’Antiquité, les autorités religieuses et les philosophes ont débattu du statut des représentations de la divinité.
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« La création du soleil et de la lune », fresque de Raphaël (1483-1520) © DeAgostini / Leemage
L’incompréhension est totale. Comme le rappelle un article du Monde, la publication de nouvelles caricatures du prophète de l’islam semble mettre en lumière une incompatibilité entre un droit à la liberté d’expression et l’extrême sensibilité de nombre de croyants à ce qu’ils considèrent comme des attaques blasphématoire. « L’islam est généralement considéré comme iconoclaste, explique l’historien des religions Odon Vallet, mais il faut nuancer tout cela car le Coran ne dit pas un mot des images. » D’après lui, l’interdit se trouve dans les « hadith », les propos prêtés au prophète Mahomet. « On trouve cependant des représentations humaines dans les châteaux du désert jordanien, mais aussi des miniatures persanes qui représentent des visages, y compris celui du prophète. »
Dans la Bible et la Torah, l’interdit est plus explicite. Ainsi peut-on lire dans L’Exode : « Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la terre ». Lire la suite →