Selon le sociologue chinois Lui Peng, le manque de spiritualité freinerait le développement du pays.
« Qu’est-ce qui manque le plus à la Chine du XXIe siècle ? La foi ! » C’est le cri du cœur de Liu Peng, directeur de l’institut Pu Shi des sciences sociales de Pékin, dans un article qui vient d’être traduit en français. Publié à l’origine dans la revue Leader et prononcé en conférence l’année dernière, lors du congrès de l’American Studies Network, ce texte est désormais libre d’accès sur le site des Églises d’Asie. Il critique vigoureusement un manque de spiritualité en Chine comme principal frein au développement du pays. Ce défaut de croyance serait même, tempête le sociologue, une source majeure de corruption. Lire la suite