Une fois n’est pas coutume, j’ai publié une tribune dans La revue de l’école des parents (n°642 / janvier-février-mars 2022). Le magazine consacrait son dossier au thème « grandir avec une sœur ou un frère handicapé ». En tant que frère d’une jeune femme autiste, j’ai souhaité faire entendre un autre son de cloche face à ce qui m’apparaissait comme un discours dominant, misérabiliste et validiste. J’y parle également de l’association HandinamiK dont je suis membre, et du collectif FratrinamiK. En espérant qu’elle contribue à ouvrir le débat ! Rendez-vous sur le site de L’École des parents pour acheter tout le numéro.
Les éditions Sciences Humaines publient un petit ouvrage que j’ai coordonné sur l’autisme, à découvrir (et à commander 😉) ici. Bonne lecture !
Tout le monde a une idée de ce qu’est l’autisme, mais personne ne pense à la même chose. Les uns imaginent des enfants prostrés, incapables de communiquer et risquant de se taper la tête contre les murs. D’autres songent à des génies hors normes, un peu geeks et parfois artistes, maladroits en société mais d’autant plus subversifs. Entre ces deux extrêmes – largement fantasmés –, chacun pioche des traits supposés typiques dans une palette presque infinie de comportements, symptômes et dispositions cognitives.
Mais en réalité, en dépit de tendances communes, la diversité des formes d’autisme n’est pas loin d’épouser celle des individus, des personnalités ou encore des profils sociaux… Comment, dès lors, retracer l’histoire de l’autisme ? Peut-on identifier ses causes ou encore faire un état des lieux des prises en charge les plus prometteuses ? De l’« idiotie » aux « troubles du spectre de l’autisme », en passant par « l’autisme de Kanner » et « le syndrome d’Asperger », cette notion s’est beaucoup affinée depuis le XIXe siècle. Elle semble désormais ne pouvoir être comprise qu’à travers une approche elle-même diversifiée et multidisciplinaire, puisant tant dans les sciences humaines et sociales que dans la médecine et les sciences naturelles, et prenant en compte une multiplicité de facteurs possibles.
En toile de fond, à l’heure où de nombreux chercheurs dénoncent une tendance au surdiagnostic depuis les années 1980, la question demeure de savoir si ce que l’on désigne comme « autisme » relève toujours d’un même trouble, et si cette notion ne recouvre pas des réalités qui seront amenées à être encore mieux discernées à l’avenir.
J’ai eu le plaisir de coordonner un grand dossier sur l’autisme pour le magazine Sciences Humaines (n° 325, mai 2020). Merci aux auteurs et aux autrices qui ont travaillé avec moi !
Ce numéro fait un état des lieux concret et accessible des recherches actuelles sur l’autisme : comment le définit-on depuis un peu plus d’un siècle ? Quelles en sont les causes, si tant est qu’on puisse en identifier ? Est-ce un handicap ou une différence, comme l’avancent des partisans de la « neurodiversité » ? Quelles prises en charge cliniques sont-elles aujourd’hui à l’étude ? Quid de l’inclusion scolaire ou professionnelle ? Etc. Je vous laisse découvrir le sommaire détaillé en ligne.
Vous pouvez acheter ce numéro en pdf ou commander un exemplaire imprimé sur le site de Sciences Humaines, ou bien le retrouver ou dans les points de vente restés ouverts. Bonne lecture !
Et si l’autisme, l’hyperactivité ou encore la dyslexie n’avaient rien de pathologique, mais représentaient d’autres formes d’intelligence, de façons de penser et de voir le monde ? C’est l’idée défendue par les partisans de la « neurodiversité », un mouvement aussi populaire que controversé.
Hélène Bellenger, « Brainbow 2019 »
Cet article est paru dans Psychologies magazine (n° 408, avril 2020). Rendez-vous sur le site pour consulter le sommaire et acheter le numéro. Un grand merci aux spécialistes et aux personnes qui ont bien voulu apporter leurs témoignages :
Thomas Carrasqueira, poète et musicien (témoignage recueilli par Valérie Péronnet)
Brigitte Chamak, sociologue des sciences et chercheuse associée à l’Université de Paris
Vivianne Huys, historienne de l’art et sémioticienne, chercheuse associée au MICA, co-autrice de Hier, j’ai rencontré Martin, L’autisme d’Hector au quotidien (PUG, janvier 2020)
Arnaud Khun, ingénieur (témoignage recueilli par Valérie Péronnet)
Ici, ils ne sont pas « autistes », « trisomiques » ni « sourds », mais serveurs, barmen, cuisiniers… et ils veulent transformer notre vision du handicap.
Cet article est paru dans Version Femina (n° 867, semaine du 12 au 18 novembre 2018). Un grand merci aux équipes du Café Joyeux, du Café Signes et de Katimavik pour leur accueil et leurs explications.
Management a consacré un très beau dossier à douze patrons pas comme les autres : audacieux, innovants et déjà (ou bientôt) couronnés de succès !
Pour ce numéro (n° 264, juin 2018), j’ai eu le plaisir d’interviewer deux entrepreneurs : Stanislas Niox-Château, CEO et cofondateur de l’entreprise d’e-santé Doctolib. Sa plateforme a séduit quelque 45 000 professionnels de santé, 1 000 établissements et 16 millions de visiteurs par mois. Dans un tout autre genre, le créateur de Prophesee (anciennement Chronocam), Luca Verre, parie sur une technologie de captation visuelle reproduisant le fonctionnement de l’œil humain et du cerveau, pour remplacer nos bonnes vieilles caméras.
J’ai également eu le plaisir de découvrir le Café Joyeux : À Rennes et à Paris, ce nouveau lieu branché mise sur embauche de personnes trisomiques ou autistes, pour remettre nos différences et nos fragilités au cœur de la machine économique. À découvrir !
Selon Malcolm Gladwell, essayiste canadien et superstar outre-Atlantique (comparez ses fiches Wikipedia anglaise et française pour vous en rendre compte), nos faiblesses sont notre plus précieux capital, car elle nous contraignent à redoubler de créativité et à déployer des compétences rares.
Rencontre avec Bernard Dantec : considéré comme aveugle, il voit suffisamment pour faire de la plongée sous-marine et compte même une soixantaine d’immersions sur son carnet. Titulaire du niveau 1, interdit de niveau 2, il lorgne vers le PE3 qui autorise la plongée encadrée jusqu’à 40 mètres de profondeur.
CC / lanz
Pour télécharger le pdf de cette interview cliquez ici : Bernard Dantec
Cet article est paru dans Plongeur.com, le magazine. Pour télécharger le numéro complet, cliquez ici : Plongeur.com #5