Archives de Catégorie: Lyon Capitale

La radicalisation à l’aune du Léviathan

Moins les individus nourrissent de valeurs communes, plus l’État serait en péril : l’idée défendue par Hobbes permet peut-être de mieux comprendre la montée des mouvements de contestation.

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Jugon-les-Lacs, 9 nov. 2013 © Jean-François Monier/AFP

Jugon-les-Lacs, 9 nov. 2013 © Jean-François Monier/AFP

“Radicalisation” : le mot est sur toutes les lèvres à mesure que la fronde sociale s’amplifie. La multiplication des plans sociaux pousse beaucoup de salariés dans la rue. Des indépendants de tous bords (artisans, agriculteurs, entrepreneurs…) rallient les “bonnets rouges” contre les derniers projets de réforme fiscale. Le traitement politico-médiatique de l’immigration – affaire Leonarda en tête – semble ulcérer tout le monde, même pour des raisons totalement opposées. Des actions plus isolées témoignent également d’un malaise général, notamment lorsque le bijoutier de Nice tua un braqueur d’une balle dans le dos et reçut 1 600 000 soutiens via une pétition sur Facebook.

Les préfets sonnent l’alarme. Dans une note révélée par Le Figaro, ils décrivent “une société en proie à la crispation, à l’exaspération et à la colère”, un “climat douloureux” et même “un sentiment d’accablement” dans tous les départements. Les revendications sont de plus en plus “portées en dehors du cadre syndical, observent-ils, à travers des actions plus radicales : grèves de la faim, blocage de longue durée, dégradation et menaces de perturbation de grandes manifestations culturelles ou sportives ont pris le pas sur les défilés en ville”.

“Ce qui affaiblit l’État”

Difficile de faire le tri dans les multiples raisons envisageables – crise économique et sociale, disparition de repères traditionnels… On peut en revanche consulter un grand classique de la philosophie politique, généralement au programme du bac d’ailleurs : le Léviathan de Thomas Hobbes. Dans un chapitre intitulé “De ce qui affaiblit l’État ou tend à sa dissolution”, il entreprend d’inventorier l’ensemble des causes pouvant conduire au conflit social, voire à la guerre civile. Certains passages de ce texte, publié en 1651, résonnent de façon étonnante avec l’actualité. Lire la suite

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Nouvelle charge contre Françoise Dolto

Le psychologue Didier Pleux publie un essai sur la pédagogie que défendait Dolto, n’hésitant pas à pointer du doigt son parcours personnel pour critiquer ses idées. Polémique en vue.

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La Déraison pure, c’est le titre choc du nouvel essai de Didier Pleux consacré à Françoise Dolto, paru ce mercredi 16 octobre. Cinq ans après un premier tir où il critiquait la conception de l’éducation de la célèbre pédiatre, ce psychologue entend réexaminer cette théorie à l’aune de la biographie, autrement dit juger si la vie de Françoise Dolto est en contradiction avec son œuvre ou si, à l’inverse, elle permettrait d’expliquer des prises de position que Didier Pleux juge déconnectées de la réalité éducative.

Question de méthode

Didier Pleux s’est principalement appuyé sur les dits et écrits de la psychanalyste, et sur sa correspondance. Tout est vérifiable et précisément référencé, bien que certaines sources soient contestées. Il se réfère notamment à l’Autoportrait d’une psychanalyste, paru en 1989 au Seuil, un ouvrage “attribué à tort à Dolto”, selon Élisabeth Roudinesco : “Il s’agit d’un enregistrement réalisé à la va-vite par deux psychanalystes, un mois avant sa mort alors qu’elle était sous assistance respiratoire. Elle dit n’importe quoi” (Elle, 11/10/13). Ce recueil est néanmoins dans toutes les librairies, édité sans mise en garde particulière ; et s’il reprend des propos qui en sont issus, Didier Pleux n’a rien inventé.

La méthode fait grincer des dents : l’auteur est accusé de juger la personne plutôt que son œuvre et de se livrer à un procès d’intention. Lire la suite

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Peut-on “améliorer” l’homme ?

Modifier le patrimoine génétique d’une personne pour lutter contre la maladie, voire “corriger des anomalies”, ne relève plus de la science-fiction. Dans un nouvel essai, Où va l’humanité ?, deux chercheurs font le point sur les enjeux bioéthiques.

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Balbutiant hier, le séquençage de l’ADN est en passe de devenir une opération courante. Toute personne a déjà la possibilité de mieux connaître son patrimoine génétique pour traiter d’éventuelles maladies : l’actrice Angelina Jolie a ainsi décidé de procéder à une mastectomie bilatérale après un test ayant confirmé une prédisposition au cancer du sein. Sa décision – très médiatisée – a dopé le marché des tests génétiques. La pratique se banalise tellement aux États-Unis qu’il est question de procéder à un séquençage systématique à la naissance : tous les bébés seraient soumis à un test qui permettrait de repérer des anomalies et d’élaborer des traitements en conséquence. Quatre projets de recherche ont été lancés sur cinq ans pour analyser les risques et les bénéfices de ces pratiques, parfois jugées eugénistes.

En France, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) doit se prononcer d’ici à l’été prochain. “Nous ne pouvons pas faire comme si ces progrès techniques n’existaient pas, résume Patrick Gaudray, directeur de recherches au CNRS. Mais nous ne devons pas non plus faire n’importe quoi sous prétexte qu’on le peut !”

Nouvelle liberté…

Il est d’ores et déjà possible de “corriger” un ADN jugé défaillant et, plus généralement, d’altérer le patrimoine génétique de quelqu’un. “C’est le principe de la thérapie génique, explique Catherine Bourgain, chargée de recherches à l’Inserm. Mais c’est un exercice complexe (…), pas facile de prévoir si un jour on arrivera à modifier l’ADN des fœtus pour modifier la couleur de leurs yeux. Et puis, faut-il vraiment essayer de le faire ?” Lire la suite

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La « rentrée féministe » du Gouvernement

© Tim Douet

© Tim Douet

IVG, retraites, entrepreneuriat, sensibilisation aux stéréotypes sexistes à l’école… La ministre des Droits des femmes poursuit sa campagne sur plusieurs fronts.

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Ce lundi 16 septembre, Najat Vallaud-Belkacem défend devant le Sénat son projet de loi pour l’égalité hommes-femmes (lire ici notre entretien avec la ministre). Elle devrait à cette occasion confirmer la création du premier site officiel d’information sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), prévue pour la fin du mois. “Nous allons travailler en lien avec Google pour que des associations telles que le Planning familial soient à l’avenir mieux référencées dans les moteurs de recherche sur Internet”, précise l’entourage de la ministre (La Croix, 13 sept.). Cette mesure figure dans un rapport du Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes, remis vendredi au Gouvernement.

“Alors qu’une information fiable et accessible est fondamentale pour garantir l’exercice du droit à l’avortement par les femmes, les organisations anti-IVG sont les plus visibles et les plus accessibles”, regrette le Haut Conseil. Leurs sites ont une apparence neutre et institutionnelle, alors qu’ils délivrent “une information biaisée voire hostile à la pratique de l’IVG” – un constat que faisait déjà l’AFP au terme d’une enquête publiée en février dernier. Le Gouvernement voudrait donc rééquilibrer la balance, en mettant des informations plus neutres au premier plan, une démarche que les associations anti-IVG assimilent à de la “propagande”. “On ne peut que regretter sa volonté de donner une plus grande visibilité au Planning familial, mouvement qui milite ouvertement en faveur de l’avortement”, accuse ainsi Caroline Roux, secrétaire générale d’Alliance Vita. Le ministère de la Santé rétorque qu’il “ne s’agit pas de faire la promotion de l’avortement mais celle de son droit, du droit au choix”. Lire la suite

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La révolution sexuelle à l’école

Après le mariage pour tous, le Gouvernement s’attaque aux inégalités hommes-femmes, et ce dès l’école primaire. Expérimentation à la rentrée dans 10 académies, dont celle de Lyon. Atteinte aux droits des parents, s’exclament les opposants, quand ils ne crient pas à l’irruption d’une “théorie du genre” dans les salles de classe.

Egalite-filles-garcons-C-Lefred-Thouron_image-gaucheOser le féminisme… dès la maternelle ! C’est l’ambition de la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, avec les “ABCD de l’égalité”, un kit pédagogique destiné à donner un coup d’élan à l’égalité filles-garçons à l’école.

L’enjeu : abolir les stéréotypes, traiter filles et garçons de la même façon… notamment en agissant au niveau des pratiques éducatives, et pourquoi pas en associant les parents. Une réflexion avec les éditeurs de manuels scolaires est aussi en cours.

Nouvelle occasion de donner de la voix pour les sites dédiés à la “Manif pour tous”, qui dénoncent dans ce programme une violation du droit des parents d’élever leurs enfants comme bon leur semble. Et pour l’Uni (syndicat étudiant proche de l’UMP) de lancer une pétition “contre la théorie du genre à l’école”.

Sur quoi se fonde le projet du Gouvernement (études, expériences locales), où en est la recherche sur les différences entre les filles et les garçons, qu’est-ce que la “théorie du genre” et quelle est la réalité de son implication dans cette politique… Lyon Capitale-le mensuel éclaire tous les aspects du dossier dans son numéro de rentrée.

Au sommaire :

Najat Vallaud-Belkacem © Tim Douet

– Entretien avec la ministre des Droits des femmes
Najat Vallaud-Belkacem défend la cohérence globale de son projet et s’explique sur la controversée “théorie du genre”.

Filles/garçons : quelle est la différence ?
Les chercheurs sont divisés : difficile de mesurer l’impact du biologique et du sociologique sur la construction de l’identité sexuelle.

Comment l’“idéologie du genre” est devenue un repoussoir polémique…  et qu’est-ce exactement ?

Lyon Capitale n° 725 (septembre 2013) est en vente en kiosques dès ce vendredi 30 août, et dans la boutique en ligne.

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Les animaux, des hommes comme les autres ?

La question du statut juridique des bêtes revient sur le devant de la scène : les philosophes Élisabeth de Fontenay et Peter Singer font le point sur les enjeux conceptuels du débat.

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Les militants de la cause animale sont peu nombreux, mais ils savent se faire entendre. Dernièrement, le très médiatique avocat Arno Klarsfeld a demandé d’inscrire le droit des animaux dans la Constitution. Le but : en finir avec la souffrance animale dans les corridas, les laboratoires ou encore lors d’abattages rituels. “Si l’on doit manger de la viande, écrit-t-il, la moindre des reconnaissances, c’est d’abattre l’animal en lui causant le minimum de souffrance.” Une prise de position jugée trop nuancée par les végétariens, qui assimilent toute alimentation carnée à la torture et au meurtre d’êtres vivants. Lire la suite

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Clap de fin pour les films “sexistes” à la télé ?

Le projet de loi sur l’égalité de Najat Vallaud-Belkacem donnerait au CSA des compétences pour lutter contre les stéréotypes sexistes à la télévision. Difficile cependant de toucher aux programmes.

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Le projet de loi sur l’égalité, présenté mercredi 3 juillet par la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, pourrait bouleverser le petit écran. L’une de ses mesures conférerait en effet au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de nouvelles compétences pour veiller “à une juste représentation des femmes” et lutter “contre la diffusion de stéréotypes sexistes et d’images dégradantes” dans les programmes audiovisuels.

En clair, le CSA obligerait les chaînes à respecter une règle de parité sur les plateaux, en invitant autant d’expertes que d’experts par exemple, mais pourrait également intervenir sur les contenus programmés, aujourd’hui jugés insatisfaisants. “Les premiers rôles dans les fictions sont généralement tenus par des hommes”, constate Sylvie Pierre-Brossolette, à la tête du groupe de travail sur l’égalité au CSA. Seules 35 % de femmes sont des personnages principaux. “Je ne nie pas quelques progrès. Mais on ne peut pas en rester là.”

Blanche-Neige

Sexistes dès 4 ans, grâce à la télévision

L’Onu a lancé, lundi 1er juillet, une enquête internationale sur la représentation des femmes dans les films pour enfants, dont les résultats seront publiés fin 2014. Une précédente étude, sur plus d’une centaine de films américains pour tous les âges, a déjà montré que les femmes y sont beaucoup moins présentes que les hommes, notamment dans les positions de pouvoir, et portent davantage de “tenues sexy” qu’eux – autant de stéréotypes qui ne seraient pas sans incidence sur le développement du sexisme. Lire la suite

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Wikipédia, projet inspiré par une philosophie « ultralibérale » ?

Les idées de Friedrich Hayek et Ayn Rand, deux philosophes chantres de l’individualisme et du libéralisme, sont à la source du projet Wikipédia. Selon Jimmy Wales lui-même, personne ne peut comprendre son encyclopédie sans les avoir lus. C’est ce qu’on a fait.

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Jimmy Wales l’affirme, Friedrich August von Hayek et Ayn Rand sont à l’origine de son encyclopédie. Hayek est l’auteur d’essais majeurs en philosophie politique, comme La Route de la servitude ou La Constitution de la liberté. Il est aussi économiste, prix Nobel en 1974. Il défend une conception libérale de l’État et des marchés, piliers, selon lui, du système financier international.

Également philosophe, Ayn Rand a un tempérament plus artistique : essayiste, romancière et même scénariste, elle est notamment l’auteur du roman La Grève. Dans celui-ci, les grands entrepreneurs décident d’arrêter de travailler pour laisser leurs employés, salariés et ouvriers, se débrouiller seuls. Résultat, le pays sombre peu à peu. Selon une étude de la bibliothèque du Congrès, c’est le second livre le plus influent aux États-Unis, juste après… la Bible !

Tous deux sont les icônes d’un courant de pensée dit “libertarien”, généralement assimilé en France à l’“ultralibéralisme”. Ils défendent un individualisme radical et critiquent toute intervention de l’État. Ce rejet d’une autorité centrale se retrouve dans Wikipédia : aucun collège de grands lecteurs pour valider les articles avant publication, pas d’accréditation des auteurs au préalable… Lire la suite

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Bruce Lee, mordu de philo

Quarante ans après sa mort, Bruce Lee est toujours aussi célèbre pour ses coups de pied et ses cris. Mais ce héros de film d’action s’intéressait aussi… à la philosophie.

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© Lefred-Thouron

© Lefred-Thouron

On connaît surtout ses jambes, mais la star du cinéma de Hong Kong était aussi une tête : auteur de livres sur le sens de la vie, la vérité intérieure, l’éthique de l’existence… et les arts martiaux bien sûr ! Lorsqu’il s’installe aux États-Unis, au début des années 1960, le “petit dragon” suit des cours de philosophie à l’université de Washington. Si l’on en croit le biopic Dragon – très romancé, donc sujet à caution… –, il rédige un mémoire sur “La théorie de la synthèse chez Hegel”. En 1975, il publie son principal essai, Le Tao du jeet kune do, sur la philosophie des arts martiaux. Toute sa vie, il donne des conférences et tient à mettre en avant ce côté “grand maître zen”. Après sa mort, il y a tout juste quarante ans, sa famille rassemble ses articles sur le tao, Platon ou encore Descartes dans un recueil, Artist of Life. Une œuvre si riche qu’on devrait l’étudier pour le bac philo ? Peut-être pas en fait, Bruce Lee et ses proches ayant probablement forcé le trait.

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Des idées simplistes, en apparence

D’après le site des anciens élèves de l’université de Washington, Bruce Lee était inscrit en art dramatique et non en philosophie, contrairement à ce qu’il a toujours prétendu. D’ailleurs, ses idées ne sont pas forcément révolutionnaires : mélange de pragmatisme anglo-saxon et de taoïsme – à l’image de sa double culture –, elles paraissent parfois faussement profondes, voire simplistes. Elles dénotent cependant un réel intérêt pour les spiritualités orientale et occidentale, et permettent de mieux comprendre sa personnalité, sa conception des arts martiaux ou encore ses films. Car ces derniers fourmillent d’allusions à ses écrits. Lire la suite

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Faut-il enseigner la philo avant la terminale ?

Ce lundi 17 juin, des milliers de lycéens plancheront pendant 4 heures sur leur épreuve de philosophie du bac. Pour s’y préparer, ils ont eu l’année de terminale, “mission impossible” selon Raphaël Enthoven. Des expérimentations pour réformer cet enseignement sont en cours, mais faut-il (et peut-on) les généraliser ?

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©Lefred-Thouron

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Un an. C’est le temps laissé aux bacheliers pour engloutir des dizaines de concepts et d’auteurs, comprendre une nouvelle façon de penser et d’aborder les problèmes, maîtriser la technique de la dissertation… “À moins d’avoir le meilleur professeur du monde, et encore, c’est mission impossible”, tranche le philosophe Raphaël Enthoven. Selon Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef adjoint de Philosophie magazine, “les élèves n’ont pas le temps de s’acclimater et sont comme sidérés, ils ont le coup de foudre ou sont au contraire dégoûtés. Il faut désacraliser tout ça”.

Une vieille rivalité avec les profs de français

La philosophie confinée en terminale, à l’origine, c’est la pensée interdite aux moins de 18 ans, l’idée que les adolescents seraient “trop immatures” pour faire preuve d’esprit critique, alors que “c’est en apprenant à philosopher qu’ils gagneront en maturité et en rigueur intellectuelle”, objecte Sébastien Charbonnier Lire la suite

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