Internet favorise aussi bien l’innovation que la criminalité… Les États, en partie impuissants, hésitent sur la stratégie à adopter.
Cet article est paru dans le numéro spécial de Sciences Humaines : « les grandes questions de notre temps ».
Indignés, Anonymous, militants du Printemps arabe, dissidents chinois, russes ou cubains… Difficile d’énumérer tous les mouvements politiques nés ou développés sur la Toile au cours des dernières années. Selon le sociologue Dominique Cardon, le cyberespace est un formidable « laboratoire, à l’échelle planétaire, des alternatives à la démocratie représentative (1) ». En instaurant une égalité de principe entre tous les internautes, le Web permet à tous ceux qui n’avaient pas accès à la parole publique de s’adresser potentiellement à des millions de personnes et de mobiliser les foules. Dans les sociétés autoritaires, le masque numérique permet d’échapper à la censure et aux pouvoirs de coercition des gouvernements.
Pour le meilleur donc… mais aussi pour le pire. Selon de nombreux rapports de l’Onu (2), les mouvements terroristes util [ lire la suite… ]
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