Selon qu’il s’agit de soigner un déficit physiologique clairement identifié ou de simplement stimuler son activité cérébrale, les méthodes diffèrent. Pour Bernard Croisile, neurologue aux Hospices civils de Lyon et cofondateur de la société HappyNeuron, il faut surtout se méfier des poncifs commerciaux qui prétendent faire « rajeunir le cerveau ».
Cet entretien est paru dans Le cercle Psy (N°13 – juin/juillet/août 2014). Pour acheter ce numéro en ligne, cliquez ici.
Ils sont enthousiastes, mais il ne faut pas tout confondre ! Lorsqu’un patient a un déficit physiologique clairement identifié, par exemple une lésion cérébrale qui serait la conséquence d’un AVC, des scientifiques utilisent des logiciels dédiés aux professionnels de santé pour faire de la « rééducation », afin de rétablir une activité cérébrale normale. Il arrive cependant que le trouble soit moins bien identifié, lorsque le patient présente des symptômes de dépression, de schizophrénie ou encore de bipolarité par exemple. [lire la suite]